La généralisation de la facturation électronique prévue pour 2026 n’est pas seulement une obligation légale : c’est une véritable révolution pour les entreprises, et un défi majeur pour les DSI. Cette mutation touche à la fois la technologie, l’organisation et la culture de l’entreprise. Pour s’y préparer, il ne suffit pas de brancher une solution technique : il faut penser transformation globale, gouvernance et collaboration entre métiers.
La première étape consiste à comprendre son propre système d’information. Quels sont les flux de facturation actuels ? Quels outils sont utilisés ? Les ERP, les logiciels de gestion ou les plateformes de dématérialisation seront-ils compatibles avec les futures normes ? Cette cartographie ne doit pas se limiter aux outils : elle doit inclure les processus métiers, les équipes impliquées et les dépendances inter-services.
Les normes imposées par l’État (Factur-X, PPF, PDP) exigent une mise à jour technique et réglementaire. Cependant, la facturation électronique ne doit pas se limiter à un exercice de conformité. Elle peut aussi devenir un véritable levier d’optimisation.
En effet, l’intégration de flux automatisés, par exemple via API ou RPA, réduit les tâches manuelles. Elle permet aussi d’éliminer les erreurs. Pour réussir cette transformation, la DSI doit travailler en étroite collaboration avec les directions financières et juridiques. Ensemble, elles s’assurent que les formats, la traçabilité et l’archivage répondent aux obligations légales. En parallèle, elles veillent à ce que ces choix restent adaptés aux besoins opérationnels.
Exemple client – Mission l’Oiseau Rare avec la BRED
Dans le cadre du projet européen ViDA (VAT in the Digital Age), l’Oiseau Rare a accompagné la BRED dans la mise en place de la facturation électronique. Nous avons intégré de nouveaux outils pour gérer les factures entrantes et sortantes. En parallèle, nous avons adapté les processus financiers aux nouvelles obligations fiscales. Grâce à ce projet, la BRED a renforcé sa conformité. Elle a également gagné en efficacité opérationnelle. Enfin, elle a réduit ses coûts de traitement.
La transformation ne se résume pas à envoyer des factures numériques. Il s’agit de repenser la chaîne procure-to-pay et order-to-cash. L’automatisation devient un moteur de performance : elle fluidifie les échanges, accélère les délais de paiement et libère les équipes des tâches répétitives. Les données générées par ces processus deviennent un outil puissant de pilotage financier et stratégique, permettant de mieux anticiper les besoins et d’ajuster les budgets.
Chaque flux de facturation électronique devient un point d’entrée potentiel pour des cyberattaques. Il est donc crucial de renforcer la sécurité : chiffrement, signature électronique, audit des plateformes partenaires. Une bonne gouvernance inclut une veille constante sur les menaces et une sensibilisation des équipes aux bonnes pratiques.
Le succès de la facturation électronique ne repose pas uniquement sur la technologie. Il dépend aussi des femmes et des hommes qui l’utilisent. Les équipes comptables, achats et ventes doivent être formées. Elles doivent également être impliquées dès le début du projet.
La DSI occupe une position centrale. Elle assure le lien entre technique et métier. Elle contribue aussi à instaurer une véritable culture de la donnée et de la transparence. Chaque acteur doit enfin comprendre que cette transformation dépasse le cadre de l’IT. Il s’agit d’un changement structurel qui concerne l’ensemble de l’organisation.
La généralisation de la facturation électronique ne doit pas être perçue comme une simple contrainte réglementaire. C’est aussi une opportunité pour moderniser le système d’information. Cette évolution favorise une meilleure collaboration entre la finance, l’IT et les métiers. Elle contribue également à un pilotage plus précis des coûts. Les entreprises qui anticipent cette mutation disposent d’un avantage concurrentiel réel. Leurs processus deviennent plus efficaces. La visibilité sur les données financières s’en trouve renforcée. Enfin, l’organisation se prépare à affronter l’avenir avec davantage d’agilité.
La généralisation de la facturation électronique n’est pas un simple exercice réglementaire. C’est une occasion rare de moderniser le SI, de créer des synergies entre IT, finance et métiers, et de transformer la donnée en levier de performance. Les DSI qui sauront prendre de l’avance ne verront pas seulement leur facture baisser : ils auront construit une organisation plus agile, plus efficace et plus compétitive.
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